Mon mari et moi devions devenir une équipe lorsque notre premier enfant est arrivé, mais il s’est détourné de moi. Récemment, j’ai vécu l’un des moments les plus gênants et instructifs de ma vie. Laissez-moi revenir un peu en arrière. Il y a trois semaines, mon mari Jake, 29 ans, et moi avons eu notre merveilleuse fille, Tilly.
Chaque fois que je demande de l’aide au père de Tilly, il répond : « Laisse-moi me reposer, mon congé paternité est très court. » Je me suis retrouvée seule à lutter contre les nuits blanches, et samedi dernier tout est allé trop loin lors d’une fête de famille. Pendant la soirée, Jake répétait à tout le monde : « J’avais besoin de ce congé paternité, car je n’aurais jamais imaginé à quel point je serais épuisé en travaillant tout en m’occupant du bébé. »
À bout de forces, je me suis évanouie en plein milieu de la fête. Je me suis réveillée sous le regard inquiet des membres de ma famille et celui, sévère, de Jake. Plus tard, chez nous, il a explosé, agacé que je l’aie mis dans une situation embarrassante, et m’a reproché de l’avoir fait « passer pour un mauvais père ».
Alors que j’étais sur le point de partir chez ma mère, mes beaux-parents sont arrivés avec une nounou professionnelle qu’ils avaient engagée. « Elle est là pour s’occuper du bébé et pour apprendre à Jake à le faire », m’a expliqué ma mère. Ils ont également insisté pour que je passe une semaine au spa.
Touchée par leur gentillesse, j’ai accepté sans hésiter. Cette semaine de repos m’a permis de récupérer. À mon retour, les changements à la maison étaient impressionnants ! La nounou a fait suivre à Jake un véritable « camp de formation pour jeunes parents ». Il a appris à changer les couches, préparer les repas de bébé, calmer un enfant qui pleure et respecter un rythme de sommeil. Jake m’a accueillie avec des excuses sincères : il avait vendu ses guitares anciennes pour payer la nounou et mon séjour, montrant ainsi son dévouement envers notre famille.