En se tournant vers la communauté Reddit, une femme voulait savoir si elle avait eu tort d’appeler les services de protection de l’enfance après qu’une mère de six enfants les ait laissés devant sa porte en disant qu’elle reviendrait dimanche.
L’autrice du post (OP) a expliqué que cette mère avait un incroyable talent pour convaincre ses voisins de garder ses enfants, et bien qu’elle fasse partie de ceux qui refusent de s’occuper des enfants des autres, elle s’était déjà fait piéger dans le passé.
« Hier, elle a encore frappé à ma porte. J’ai fait semblant de ne pas être là. Elle a continué à frapper de plus en plus fort et j’ai cru qu’elle allait arracher ma boîte aux lettres. Alors j’ai fini par ouvrir. Elle a dit quelques mots que je n’ai pas bien compris, puis elle a déclaré qu’elle reviendrait dimanche », a-t-elle écrit. « Elle a six enfants âgés de 6 mois à 7 ans. Je lui ai dit que je ne pouvais pas, mais elle m’a répondu que son taxi noir l’attendait. J’ai essayé de l’attraper par le bras pour l’empêcher de partir, mais elle a fui et est montée dans le taxi. »
L’OP s’est donc retrouvée avec les enfants, qu’elle a fait entrer chez elle. Ne sachant pas quoi faire, elle a envoyé un SMS à la mère, lui demandant de revenir dans les 40 minutes, faute de quoi elle contacterait les services de protection de l’enfance. Sans réponse, elle a tenté de l’appeler et lui a dit la même chose. La mère a alors répondu qu’elle avait déjà quitté la ville et ne pouvait pas revenir si vite.
Elle a aussi proposé que l’OP laisse les enfants à une autre voisine, Jennifer, 68 ans, en mauvaise santé.
« J’ai répété que si elle n’était pas là à 10h, elle pourrait les récupérer au conseil local, s’ils jugent qu’elle est une mère convenable. Elle a juré et dit que je n’oserais jamais faire ça. Je l’ai fait. J’ai appelé les services sociaux et je lui ai envoyé un message pour lui dire que c’était fait. Elle m’a rappelée, furieuse, disant qu’elle était en route pour Blackpool et qu’elle me tuerait si c’était vrai. Je lui ai envoyé une vidéo montrant les enfants pris en charge par les services sociaux. La police était là aussi — ils accompagnent souvent les services dans ce genre de situation criminelle — et ils ont posé beaucoup de questions sur la mère », écrit l’OP.
Même si elle pensait avoir fait ce qu’il fallait, son mari, lui-même ancien enfant placé, était furieux. Il l’a accusée de séparer une mère de ses enfants, disant qu’elle n’avait pas laissé à la mère le temps de revenir.
Il a ajouté qu’elle n’aurait pas dû les accueillir mais plutôt les envoyer en taxi ou les laisser à Jennifer, comme la mère l’avait demandé.
« Il m’a dit que tout ce qui arrivera à ces enfants en famille d’accueil serait de ma faute. Il m’a raconté ce qu’il avait vécu lui-même et ce qu’avaient vécu d’autres enfants. » L’OP ajoute : « Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, et mon mari est parti travailler sans me parler. Je me demande si je ne devrais pas rappeler les services sociaux pour dire que j’ai réagi trop fort ou qu’il s’agissait d’un malentendu, et essayer de réparer les choses. Je ne savais pas que les familles d’accueil pouvaient être si mauvaises », conclut-elle.
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