Pendant les funérailles, un cheval a jailli soudainement de la forêt, comme un ouragan, et s’est arrêté près du cercueil, faisant retenir leur souffle à tous. Que s’est-il passé ?

À la lisière du village, sous des cris étouffés et le bruissement du vent, ont eu lieu des funérailles. Un cercueil en bois verni était déjà placé près de la fosse creusée ; la terre alentour était encore fraîche et humide. Quelques hommes priaient, d’autres restaient silencieux, la tête baissée. L’atmosphère était lourde et triste.

Et soudain, comme un coup de tonnerre par ciel clair, le silence fut brisé par le bruit des sabots. Tout le monde se retourna.

Une monture apparut au bord du bois. Gracieuse, puissante, au poil roux brillant et avec une tache blanche sur le front. Elle galopait droit vers les gens, le regard fixé. La panique gagna la foule. Quelqu’un cria, d’autres prirent la fuite. On pensa que l’animal était sauvage, effrayé, peut-être même enragé. On cria qu’il pouvait piétiner la fosse et blesser des personnes — le cheval fonçait à toute allure.

Mais, indifférent aux cris et au chaos, l’animal continua — et s’immobilisa soudain juste devant le cercueil. Presque collé à lui. Pas un pas de plus.

Le cheval resta immobile, comme pétrifié, sans cligner des yeux ni bouger. Les gens commencèrent à revenir lentement, mais n’osaient pas s’approcher — l’animal se comportait trop étrangement. Ils essayèrent de le repousser — par des voix fortes, des gestes et des mouvements de mains. Mais le cheval semblait ne voir personne, sauf le cercueil. Il ne voulait pas partir.

Quand arriva l’heure des adieux, le cheval fit quelque chose qui figea tout le monde d’effroi.
Il inclina la tête, poussa un petit hennissement plaintif et répétitif, comme pour appeler. Puis il leva un antérieur et tapota doucement le couvercle du cercueil.

D’abord une fois. Puis encore une fois. Les gens restèrent muets. L’animal répéta le geste, comme s’il essayait de « réveiller » la personne à l’intérieur.

Il pleurait. Il était triste.

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Quelqu’un chuchota, se souvenant : c’était son cheval. Le seul ami précieux qu’il avait élevé depuis poulain. Ils avaient vécu ensemble toute leur vie — l’homme en prenait soin, le nourrissait, le soignait et le sortait même sous la plus mauvaise météo.

Alors tout devint clair.

Le cheval n’était pas seulement venu. Il avait senti cela. Et il était venu… pour faire ses adieux.

Et le plus surprenant, c’est que même après la fin de la cérémonie et le départ de tous, le cheval restait près du cercueil, la tête inclinée en silence. On ne l’emmena pas. Il ne partit pas.

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