Un moine bouddhiste voue sa vie aux chiens et aux chats errants

Depuis 27 ans, Zhi Xiang vient en aide aux chiens et aux chats errants et abandonnés. Il a ainsi sauvé des milliers d’animaux de la rue et de l’euthanasie, et en prend soin au monastère bouddhiste qu’il dirige et dans son refuge. Les plus chanceux rejoignent ensuite leurs nouvelles familles à l’étranger.

Zhi Xiang est un moine bouddhiste de 51 ans qui partage sa vie entre les offices au temple et les animaux dont il s’occupe. Outre ceux qu’il place dans son monastère, il tient également un refuge à Shanghai, sur la côte Est de la Chine, comme le rapporte le média australien ABC News.

Il porte secours aux chiens, mais aussi aux chats et à d’autres animaux en détresse. Il leur évite ainsi de se retrouver dans les chenils municipaux, où les conditions de détention sont extrêmement difficiles. Il s’emploie ensuite à les remettre sur pattes en vue de leur trouver de nouvelles familles.

Zhi Xiang s’occupe de 8000 chiens. Quelques centaines d’entre eux ont la chance d’être adoptés en Chine et à l’étranger, notamment en Amérique du Nord et en Europe. Une mission qui lui tient à cœur et à laquelle il consacre une grande partie de ses journées et de son énergie. « Je dois les secourir, car si je ne le fais pas, ils mourront à coup sûr », confie-t-il à l’AFP.

Pour ce moine bouddhiste, tout avait commencé en 1994, quand il recueillait et soignait les chats qu’il retrouvait blessés sur les routes. Il n’a plus arrêté depuis. En fait, son activité caritative n’a fait que s’intensifier. L’homme constate, en effet, une hausse significative des populations de chiens et de chats errants dans le pays ces dernières années. La faute, selon lui, à l’intérêt croissant des Chinois pour les animaux de compagnie, qui a donné lieu à de très nombreux abandons. « Ce n’est pas causé par des gens qui n’aiment pas les chiens ou par le gouvernement, mais par de soi-disant amoureux des chiens qui n’ont pas les connaissances nécessaires en matière de soins aux animaux », dit-il.

Zhi Xiang garde quelques centaines de chiens au temple Bao’en, où il consacre aussi un espace à environ 200 chats. Les autres animaux, y compris des poules, des oies et des paons, se trouvent dans son refuge en ville.

Son rêve : partir à l’étranger pour revoir les chiens qu’il a fait adopter

Il bénéficie de l’aide d’une équipe de bénévoles et mène son activité sans aucune contrepartie. Il ne reçoit d’ailleurs aucun soutien financier de la part du gouvernement, sachant qu’il doit faire face à un coût annuel de 12 millions de yuans (1,5 million d’euros environ). Sa seule motivation est son amour pour les animaux.

 

 

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