🤔 J’étais à l’arrêt de bus, attendant mon ami. À ce moment-là, un vieil homme a frappé à ma fenêtre. Il portait un vieux manteau, une cravate soignée, et malgré sa faiblesse, il était très poli. Il tenait une canne.
J’ai baissé la vitre.
— Monsieur, êtes-vous chauffeur de taxi ? — a-t-il demandé poliment.
— Non, désolé, je ne suis pas chauffeur de taxi. Comment puis-je vous aider ?
— Eh bien, je dois rentrer chez moi, ce n’est pas loin, seulement quelques kilomètres.
Aujourd’hui, le vieil homme m’a demandé de l’aide et j’ai à peine pu retenir mes larmes quand j’ai entendu son histoire.
— Montez, je vous emmène — lui ai-je proposé.
Il est monté dans la voiture avec difficulté. Nous avons pris la route. En chemin, il m’a expliqué qu’il prenait le bus tous les jours pour aller à la clinique, payant 18 hryvnias, car il a des problèmes avec ses articulations. Il a été retardé dans la file d’attente et a maintenant raté le bus, et attendre le suivant prendrait trop de temps. De plus, il ne pouvait plus marcher.
J’écoutais en silence, mais intérieurement, quelque chose se retournait en moi. Mais je n’ai rien dit — je ne voulais pas le contrarier, car il était très fier.
Quand nous sommes arrivés près de sa maison, il a indiqué une petite maison un peu délabrée à l’extrémité de la rue, presque cachée entre de nouvelles villas.
— Arrête ici, mon fils, merci, — a-t-il dit. Puis il a commencé à chercher de l’argent dans ses poches.
Je lui ai rapidement dit : — Non, je ne prendrai pas d’argent, voyons. Vous n’avez pas à payer pour l’aide.
Il m’a regardé un peu surpris, puis il m’a dit avec reconnaissance : — Merci, mon fils. Tu ne sais pas à quel point cela m’est important.
Il est sorti de la voiture, et je suis resté là, assis dans la voiture. Mon cœur était serré. J’étais un homme en bonne santé et jeune, et malgré tous mes soucis, je me sentais si impuissant face à ce que je venais de voir.
Je me suis senti coupable, en comprenant que, en tant que société, nous oublions trop souvent les personnes âgées.
Nous devons tous faire quelque chose pour ceux qui ne peuvent plus se débrouiller seuls. Même un petit geste.
